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Décembre, c’est le mois de l’avent, des nocturnes et des soupers d’entreprise. C’est aussi le mois où l’on succombe le plus facilement au charme d’un collègue, une coupette de champagne à la main. Voire deux. A en croire un sondage réalisé par le site de rencontre First Affair.fr, 36% des 4300 personnes interrogées avouent avoir déjà eu une aventure avec un collaborateur lors d’une réception de Noël organisée au travail. Mieux: selon une autre étude, menée par le site de rencontres extraconjugalesAshleyMadison.com, pas moins de 60% des femmes et 49% des hommes interrogés affirment avoir déjà succombé au flirt de fin d’année. Loin du cliché du patron qui fricote avec sa secrétaire, ce genre de passade se produit, pour la majorité des sondés, entre simples collègues.

Etonnant? Pas vraiment, lorsque l’on sait que le collègue de bureau est l’objet de fantasmes sexuels pour quatre personnes sur cinq. «Les aventures extraconjugales au bureau sont notre plus gros concurrent, encore plus que les autres sites de rencontre ou Facebook», commente Noel Biderman, fondateur du site AshleyMadison.com. Ce dernier estime que les soirées professionnelles «se déroulent dans une ambiance informelle et détendue, et lorsque le plaisir d’être ensemble est mélangé avec de l’alcool et des tensions sexuelles refoulées entre collègues, c’est là le schéma classique de l’aventure que l’on peut regretter le lendemain». Et ce même si l’aventure d’une nuit réunit des collègues célibataires.

S’entendre au travail ne garantit pas la symbiose au lit. Julia en a fait l’expérience il y a quelques années, lorsqu’elle a ramené chez elle un collègue après une fête de Noël entamée au bureau. «Il n’avait plus de train pour rentrer et m’a demandé si je pouvais l’héberger, raconte cette Romande de 42 ans. Cela faisait des mois que je l’avais repéré dans les couloirs, nous étions célibataires, alors j’ai dit oui sans me poser de questions. Ce n’est qu’en voyant la tournure que prenaient nos ébats que j’ai commencé à me demander si je n’aurais pas dû mieux réfléchir. Nous n’avions ni les mêmes envies ni les mêmes pratiques! Ensuite, à chaque fois qu’on se croisait, on faisait semblant de ne pas se connaître.»

Le sel de l’interdit

Mais si on fait rimer aventure entre employés avec infidélité, gare au retour de bâton. Pour éviter de risquer de mettre leur couple et leur emploi en péril – une liaison entre collègues est souvent mal vue au sein de l’entreprise, voire carrément prohibée par le règlement interne – certains affirment respecter un principe de base: «no zob in job».Mais pour ceux qui se laissent aller à céder à la tentation, parfum d’interdit rime souvent avec passion.

Alissa, 44 ans, en a fait l’expérience il y a quelques années. Aujourd’hui encore, elle s’interroge: son histoire avec son amant ne serait-elle pas tombée dans l’ennui si elle avait été officielle? «Au boulot, on se cache. Cela donne un petit côté piquant à l’histoire car on peut moins se voir, on se donne des rendez-vous secrets, donc on fantasme plus sur l’autre. Il faut être plus inventif. Tout cela nourrit la relation», commente-t-elle. Or c’est bien ce qui fait tout le sel de l’aventure intra-bureau. Marcher en terrain miné, c’est dangereux mais ô combien excitant. Reste à savoir si on a l’amour du risque.

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