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Prothèses mammaires et lymphome du sein: des tumeurs rares

75 cas ont été recensés dans le monde - dont un tiers avec des prothèses remplies au sérum physiologique - sur dix millions de porteuses de prothèses mammaires, indiquent lundi la Société française de chirurgie esthétique plastique reconstructrice et esthétique (SoFCPRE) et le Syndicat national de chirurgie plastique reconstructrice et esthétique (SNCPRE).

Les "lymphomes primitifs du sein" sont "rares" et représentent "environ 0,5% des tumeurs du sein", notent ces spécialistes estimant "difficile de savoir s'il s'agit d'une coïncidence ou d'une association". La FDA (autorité américaine) a répertorié "60 cas", "pour plus 6 millions de porteuses de prothèses", et "75 cas ont été répertoriés dans le monde pour environ 10 millions de porteuses de prothèses", selon la Confédération internationale des Sociétés de chirurgie plastique reconstructrice et esthétique (IPRAS).

Dans de nombreux cas publiés, il a suffi d'enlever la "capsule" qui s'est formée autour de la prothèse et de changer l'implant pour régler le problème, affirment le syndicat et la société savante. Dans d'autres cas, les patientes ont subi une chimiothérapie ou une radiothérapie. Sur les 75 cas, l'IPRAS a recensé "5 décès" de cause "encore inconnue". Toutes les autres patientes ont guéri après traitement, assurent ces chirurgiens. "Ce qui permet d'établir le risque de lymphome à grande cellule à un pour 130 000 et le risque de dégénérescence maligne à 1 pour 2 000 000".

Si ce "lymphome malin anaplasique à grandes cellules" (type de lymphome potentiellement associé aux prothèses) de l'ex-porteuse de PIP était confirmé, ce serait le "premier cas français associant un lymphome malin à une prothèse mammaire et ayant entraîné un décès", assurent-ils. Mais s'il "restait isolé, il serait difficile d'avoir un avis définitif de causalité" entre sa survenue et la prothèse PIP, car cette tumeur maligne du système lymphatique peut survenir sans prothèse et n'importe où dans l'organisme.

Pour la SoFCPRE, le changement des prothèses PIP "doit maintenant être concrètement envisagé entre la patiente et son chirurgien, et planifié à moyen terme". Vu la "situation exceptionnelle", ils recommandent à leurs confères chirurgiens et anesthésistes d'appliquer des tarifs "modérés" pour permettre le remplacement (non remboursé) de la prothèse PIP chez les femmes (80%) opérées pour raisons esthétiques.

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