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Et on le retrouve avec…

La seconde édition de «Ma revue à nous», spectacle de fin d’année qui affiche goulûment son caractère spécifiquement valaisan. Un si petit canton mérite-t-il vraiment sa propre revue? L’humoriste qui s’est fait un nom sur sa mauvaise foi des plus irrésistibles s’amuse à aligner les richesses de son beau pays natal, des crucifix aux coups d’éclat d’un certain entraîneur, en passant par les vins mélangés, les abonnements de ski exorbitants (neige non incluse) ou encore les tensions autour du loup ou de la loi sur l’aménagement du territoire.

A découvrir du 5 au 29 décembre au Théâtre de Valère à Sion.

Son smartphone

Sa photo préférée Une photo prise à Genève, il y a presque dix ans. C’était la nuit, je marchais dans la rue, j’ai levé la tête et j’ai vu un néon gigantesque, posé sur un bâtiment, qui formulait: «Yes to all». Ça m’a touché dans le mille, j’en ai presque versé une larme. Faut tout prendre.

Le texto qu’il conserve Il n’est pas dans la mémoire de mon téléphone, parce que j’en ai une aussi. Et je ne vous le dirai jamais.

Son dernier coup de fil Sans doute pour Blaise Corminbœuf – qui est artisan-boucher, en plus d’être souriant. Je vous dis ça un peu pour placer qu’on a créé un saucisson!

L’émoticône dont il abuse Le jour où j’utilise une émoticône, jetez-moi dans un crocodile. Avant que d’avoir recours à un tel dépérissement, je préfère en rester aux essemesses ambigus et vexations à vie.

Ses applications fétiches Le podcast. J’écoute parler des gens intelligents et je jappe un peu quand je comprends un bout.

Sa valise

Un casse-tête ou vite bouclée? Je ne me prends jamais la tête pour une valise avant le départ, mais plutôt à l’arrivée, quand je réalise que j’ai tout oublié.

Un objet incontournable Mon porte-monnaie. Mon papa me l’a donné quand j’avais 18 ans – et je le rafistole comme je peux depuis. Je l’abandonnerai sans doute un jour, va savoir, peut-être à fin février…

Un parfum Les oignons quand grand-maman cuisinait. Elle en mettait trop, juste parce que j’adorais ça.

Un livre Un Prévert.

Un vêtement fétiche J’ai un chapeau de pêcheur. Je ne le mets pas encore, mais je me réjouis tellement d’être vieux: j’ai déjà mon accessoire principal.


© Getty Images/iStockphoto

Sa ville

Son quartier préféré Londres, Kingsland road, y a que des restaurants vietnamiens. Et mon copain Olivier.

Son magasin attitré Une épicerie. Tout autre commerce est d’une totale vulgarité.

Son bistrot chéri L’Abordage, à Saint-Sulpice. Un jour, j’en aurai un comme ça.

Le parc où il court, rêve, écrit J’aime pas les arbres.

Un nom ou une anecdote historique qui l’inspire J’aime l’entarteur, où qu’il sévisse!


© Getty Images

Sa vie intérieure

Ce qui le ressource Faire à manger pour mes amis. Rester debout parce que ça me stresse. Adorer que tout le monde s’attarde. Aller me coucher avant les derniers.

Un récent petit bonheur J’organise les Crash Test Mondays, des soirées de stand-up où on essaie des blagues toutes neuves. Yann Marguet y a fait ses premiers pas. Tout le monde espérait qu’il serait super: il a été mieux que ça! Juste après, il souriait d’oreille en oreille: ça faisait plaisir à voir.

Ce qu’il fait par amour Je m’améliore.

Ce qui le met en colère Les serveuses qui ne veulent pas être serveuses. Et pour bien te montrer qu’elles valent mieux que ça, elles font le job mal, tout exprès.

La chanson qui le fait vibrer Reggiani, n’importe laquelle. Pour chialer un coup avant de réattaquer le monde tout froid.

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