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6 conseils pour lutter contre le «blues de décembre»

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© Pinterest Camille Styles

Lors des semaines précédant Noël, chasse aux cadeaux, préparation de menus et décoration de sapin se suivent furieusement dans une course au temps qui ne semble jamais s’interrompre. Comme nous en encouragent presque tous les chants de Noël, il convient à cette période de sautiller de joie et de se réjouir de toutes les bonnes choses qui nous attendent, retrouvant cet enthousiasme enfantin un peu plus timide le reste de l’année.

Malheureusement, il arrive que certains d’entre nous se sentent subitement «immunisés» contre la magie de Noël. La fin d’une année accumule en effet plusieurs facteurs pouvant mettre notre moral à rude épreuve, tels que la baisse de la luminosité, le froid, l’arrivée en masse des factures et des familles, belles-familles, familles recomposées… Ainsi, au lieu de gambader joyeusement sur les trottoirs givrés et éclairés, nous retenons un bâillement, cachées dans notre écharpe tube, tout en ruminant malgré nous. Cela peut arriver; ce n’est pas un drame. Et on peut même y remédier!

1. On se focalise sur ce qu’on a

365 jours se sont écoulés depuis le réveillon de l’année dernière. A ce moment-là, en 2015, nos vies étaient peut-être complètement différentes, ou alors étrangement semblables à ce qu’elles sont actuellement; arrivées à cette case du calendrier, nous ne parvenons pas à nous empêcher de faire une sorte de bilan, de tout mettre à plat et de contempler avec anxiété nos accomplissements des douze mois passés. Parfois, nous sommes très fières de ce que nous avons fait; mais il arrive que nous ressentions encore le poids de certaines épreuves traversées.

Souvenons-nous que nos propres pensées conditionnent en grande partie notre humeur et tentons d’en saisir le contrôle, dans la mesure du possible. Plutôt que de repenser à ce que nous avons perdu ou à ce que nous ne sommes pas parvenues à entreprendre, focalisons notre attention sur ce qui nous entoure, ce que nous avons déjà, ce qui nous est cher: les membres de notre famille, nos amis, ou simplement la chance de savoir que la table sera garnie de bonnes choses le soir de Noël. Laissons de côté le «bilan 2016» pour accorder notre attention au «ici et maintenant.» N’est-il pas joli, ce sapin, planté au beau milieu du centre-ville?

2. On fait le plein de vitamine D et de lumière du jour

Peut-être que notre blues de décembre vient simplement d’un manque de luminosité et de vitamine D, synthétisée dans l’organisme par l’action des rayons du soleil. Avec cette grisaille, ces courtes journées et le froid qui gentiment débarque sur nos contrées, notre pauvre corps a parfois du mal à suivre.

Afin de l’aider à braver la saison hivernale, gardons un œil vigilant sur nos apports en vitamines, en fibres et en fer. Une alimentation saine (malgré la tentation de se jeter sur la première marmite en chocolat qui se trouve sur notre chemin), suffisamment de sommeil et quelques moments par jours passés à l’extérieur devraient déjà nous faire un bien fou.

3. On continue le sport

Le froid et l’obscurité sont d’excellentes excuses d’arrêter la course à pied, n’est-ce pas? Pourtant, notre corps a tout autant besoin de bouger en hiver qu’en été, sans parler des heures supplémentaires que nous passons entre quatre murs.

Alors, que l’on soit la plus grande des frileuses ou non, on enfile un sous-vêtement «seconde peau», le summum du sexy, et on y retourne. Cette libération d’endorphines dans notre corps devrait nous donner un coup de boost immédiat, et cela régulièrement, à condition de dénicher un sport que l’on trouve agréable, qui nous motive et qu’on ne va pas abandonner aussi facilement qu’on l’a commencé.

4. On ne se prend pas la tête pour les cadeaux

Si nous le pouvions, nous offririons bien entendu des montagnes de cadeaux à nos proches, les plus chers, les plus beaux, et exactement ce dont ils rêvent… Malheureusement, par manque de temps ou d’argent, cela n’est pas toujours possible. Mais afin de ne pas s’infliger une insatisfaction perpétuelle jusqu’au 24 décembre, cessons immédiatement de culpabiliser, de stresser et de dépenser des sous que nous n’avons pas.

Car après tout, ce qui compte, c’est à la fois notre présence et l’attention que nous offrons à la personne. Nul besoin de lui décrocher la lune, tant qu’elle sait que nous le ferions volontiers si nous le pouvions. De même, si les achats de Noël ont été source de stress cette année, il est toujours possible de se rattraper en offrant par exemple des jolis petits bons, confectionnés manuellement avec soin, valables pour une «soirée au restaurant», un «plateau télé de luxe» ou même «une promenade dans les bois.» On se le répète: c’est l’attention qui compte.

5. On accomplit quelques bonnes actions

La période de Noël est le moment idéal pour faire plaisir à nos proches, mais également aux inconnus qui en ont besoin. Ainsi, que l’on décide de consacrer une soirée à participer à la soupe populaire, de verser un peu d’argent à une bonne cause ou d’aider une personne dans le besoin, les petits actes de bonté sont une manière d’apporter de la lumière dans un quotidien sombre.

Parfois, être généreux permet de relativiser, de sortir un peu de son petit cocon d’égoïsme que l’on a rendu grisâtre soi-même, souvent pour pas grand-chose.

6. On relativise

Pour terminer, prenons le célèbre chant de Noël entonné par Judy Garland, «Have Yourself a Merry little Christmas» et méditons ces sages paroles: «Next year all our troubles will be miles away», ou «L’année prochaine, tous nos problèmes sembleront tellement lointains.» Car c’est vrai; une année c’est long, nous avons tout le temps de nous remettre des épreuves présentes ou passées et peut-être même en affronterons-nous des nouvelles. Le mois de décembre n’est pas une «fin», ni une «conclusion», mais sans doute l’approche d’un nouveau début, un 1er janvier 2017 devant lequel se dresse la promesse d’une nouvelle année.

Le temps passera de toute façon; alors si pour l’heure le blues ne vient pas simplement d’un manque de vitamines, autant faire quelque chose d’utile en attendant qu’il nous entraîne vers des rives meilleures. On se secoue, car malgré les difficultés présentes, tout ira bien: on enfile des pantoufles, on sélectionne une joyeuse playlist de Noël sur Spotify et on danse un bon coup: bonjour les endorphines, et tant pis pour les courses, elles attendront.


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