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Géobiologie: 5 conseils pour se sentir mieux chez soi

Géobiologie: 5 conseils pour se sentir mieux chez soi

Avec la géobiologie, l’idée est de comprendre et de ressentir les énergies d’un espace, afin de mieux les faire circuler.

© Toa Heftiba

La géobiologie? «C’est un «feng shui» à la sauce de chez nous», sourit Joëlle Chautems, géobiologue basée à Bôle, dans le canton de Neuchâtel. L’idée est de comprendre et de ressentir les énergies d’un espace, afin de mieux les faire circuler. Si l’on peut faire appel à un géobiologue pour l’analyse précise de son lieu de vie (la plupart proposent désormais des consultations à distance), il existe plusieurs préceptes à mettre en place pour harmoniser son appartement ou sa maison. Le but? S’y sentir mieux, s’y sentir libre. Et établir un lien fluide et agréable entre habitant et habitat.

1. On aère chaque jour toutes les pièces

«C’est vraiment l’aspect le plus important, souligne la spécialiste. Actuellement, avec le confinement, il faut absolument le faire chaque jour, si possible plusieurs fois. C’est une priorité.» Concrètement, on ouvre toutes ses fenêtres, on empêche les portes de claquer en les retenant avec un objet et on crée ainsi des courants qui vont renouveler totalement l’air. Cette façon de faire est bien plus bénéfique que de laisser ses fenêtres toute la journée en imposte.

«En étant chez eux, les gens ont souvent la sensation de manquer d’air, constate Joëlle Chautems. Aérer l’ensemble de son espace durant 10 minutes permet de mettre fin à cette impression.»

Bon à savoir: On n’oublie pas la chambre à coucher. «Actuellement, les gens se plaignent de fatigue chronique, de difficulté de sommeil, poursuit-elle. Cette sensation d’étouffer, de ne pas être régénéré, découle souvent d’une mauvaise aération.»

2. On limite les ondes au maximum

Car oui, la pollution électromagnétique est un fléau. Pour en venir à bout, on prend l’habitude de couper le wifi dès qu’on ne l’utilise plus. «Pour les gens qui télétravaillent, je déconseille vivement de laisser des appareils en veille, telle que l’imprimante par exemple, souligne la géobiologue neuchâteloise. Car celle-ci va alors continuer de propager des ondes.»

Et une fois sa journée professionnelle terminée, on privilégie les activités sans écran pour déstresser et défatiguer ses yeux.

Jeux de cartes, lecture, cuisine… Peu importe, du moment que l’on s’éloigne des tablettes et autres téléviseurs. Dans la chambre à coucher, on bannit tous les appareils qui émettent des ondes. Si on dort avec son portable, on prend l’habitude de toujours le mettre en mode avion et de le charger par terre, afin de ne pas créer de champ électrique à proximité du lit.

Le réflexe à adopter: Être pieds nus le plus souvent possible. Cela permet d’avoir un contact avec le sol et de stimuler le système immunitaire. «De par ce biais, le corps se décharge plus facilement des ondes électromagnétiques accumulées en excès.»

3. On respecte son cycle

Et si on regardait encore un petit épisode, ou que l’on s’accordait encore un chapitre supplémentaire? Tout cela est tentant, étant donné qu’on peut souvent se permettre de se lever plus tard le matin. Mais il est déconseillé de «briser son cycle naturel» au risque de voir sa santé défaillir, comme l’explique Joëlle Chautems: «Le corps se repose lorsqu’il fait nuit. Modifier son biorythme, ce peut être dangereux. Cela demande beaucoup d’énergie et fait baisser le système immunitaire.»

4. On s’autorise à vouloir «tout changer»

Nouvelles idées déco, réaménagement d’une pièce, transformation de mobilier… Confinement et grand changement font-ils bon ménage? «Complètement.», rassure Joëlle Chautems.

«Physiologiquement, le printemps est une période de purification: le cycle de l’hiver, où l’on était dans sa grotte, se referme. La nature jaillit, on a envie de renouveau. Et ce besoin est profondément ancré en nous.»

Challenge supplémentaire: avec les commerces fermés, on réinvente son intérieur avec ce que l’on a déjà à disposition. Tiens, et si cette table basse se transformait en tabouret?

© Holly Stratton

5. On fait le vide (mais seulement si on en a envie)

Le minimalisme influe sur la circulation des énergies: moins un lieu est chargé, moins il y aura de pollution visuelle. «Dans un environnement riche en photos, objets de décoration, bibelots, le regard va être sans cesse stimulé, explique l’experte. Inconsciemment, cela fait toujours remonter certains souvenirs. Un espace vide est beaucoup plus reposant pour le mental.» Pour autant, la géobiologue ne jette pas la pierre à celles et ceux qui évoluent dans des lieux chargés. «C’est d’ailleurs mon cas, confie-t-elle. J’adore les objets qui ont des histoires, les breloques, les choses glanées en forêt. J’ai essayé de me séparer de tout ce qui n’était pas utile, mais ça ne m’a pas du tout convenu.»

«Le minimalisme est une mode qui ne convient pas à tout le monde. L’essentiel, c’est d’être en paix avec son lieu de vie.»

L’astuce à connaître: «Il faut toujours qu’il y ait quelque chose derrière la tête de lit, celle-ci ne doit pas flotter.» Mur, paravent, rideau: tout est possible. Et on veille à disposer son lit dans le sens de la pente, s’il y en a une, en mettant la tête au Nord de celle-ci. On bannit également les miroirs de la chambre. «Dans ces derniers, il y a énormément de mémoire enregistrée, tous les gens qui l’ont regardé ont laissé une trace. Ce n’est pas quelque chose de positif.»

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