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L'acropole

On ne voit qu’elle. Forcément, c’est elle que l’on cherche du regard à peine débarqué à Athènes. La colline de l’Acropole, avec à son sommet le temple du Parthénon, emblème de toute une culture, de toute une civilisation. Mais avant de pouvoir l’admirer, il faut réussir à rejoindre le centre-ville… Car la gare de l’aéroport, lors de notre passage (mi-septembre, donc) était en piteux état. Quais et guichets fermés, écrans donnant des informations contradictoires, trains annulés… Et cerise sur le gâteau, la ligne 3 du métro, censée relier la place de Monastiraki, en plein centre, et l’aéroport, était en partie hors-service.

La bruyante cité et le temple de Zeus

Mais une fois arrivés à bon port, tout énervement s’efface. A peine sortis de la station, elle est là, à deux pas, comme on l’avait imaginée. Et tout autour, l’agitation typique d’une ville du sud. Vendeurs ambulants, boutiques qui débordent sur la rue, klaxons des taxis, touristes un peu perdus, terrasses à perte de vue. Et tout à coup, un pope tout noir qui passe dans notre champ de vision. C’est tout ça, Athènes. De superbes ruines, témoins de cette Antiquité glorieuse, berceau de la démocratie. Et une vibrante cité moderne, qui se remet lentement de la crise, accueillant à bras ouverts les touristes, enfin de retour.

Il y a certes l’Acropole, immanquable, mais pas que. Le temple de Zeus Olympien, le plus grand de tout le pays, et la porte d’Hadrien, toute proche, méritent une balade. Surtout qu’ils se trouvent tous deux à l’orée du très grand et très reposant Jardin national d’Athènes. Tout comme l’imposant stade panathénaïque, dans lequel l’empereur Hadrien aurait fait sacrifier un millier de bêtes sauvages au 2e siècle av. JC.

Le musée

S’il vous reste un peu de temps, profitez de vous balader au pied de la sublime colline. Le musée flambant neuf de l’Acropole – œuvre de l’architecte suisse Bernard Tschumi – vous permettra d’avoir une vue d’ensemble de l’«âge d’or» de la ville, et d’admirer de près quelques belles statues, comme les Caryatides originales du temple d’Erechteion (en vérité, seules cinq des six statues de femmes, l’une d’entre elles étant toujours au British Museum).

Et l’heure de l’apéro venue, déambulez le long de la rue d’Adrianou (plutôt touristique, mais vous aurez l’embarras du choix), ou optez pour l’avenue d’Ermou et ses alentours, l’endroit idéal pour faire un peu de shopping avant d’aller se relaxer autour d’un verre d’ouzo (au café Zaf, par exemple) tout en regardant le flot de passants. Pour découvrir le vignoble grec, direction le chic By the glass, près de la place Syntagma, là où se dresse le bâtiment du parlement. Et finalement, pourquoi ne pas se laisser tenter par un souvlaki (ou Kalamaki à Athènes), le «sandwich» national, servi dans un pain pita avec une bonne louche de tsatziki, cette sauce au yaourt et concombre, avant d’aller s’encanailler dans le quartier alternatif d’Exarcheia, en plein renouveau.

Y aller

Swiss et Easyjet proposent des liaisons directes Genève-Athènes.

Y loger

Pratique et moderne, l’hôtel A for Athens est situé sur la place Monastiraki, et plusieurs de ses chambres donnent sur la colline de l’Acropole. Son toit-terrasse est un endroit très couru des Athéniens pour l’apéro.

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Acropolis Museum. Photo Nikos Daniilidis
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Acropolis Museum. Photo Nikos Daniilidis
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Acropolis Museum. Photo Nikos Daniilidis
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